Course de mob’

    Spectacle-délire et cascades pas vraiment maîtrisées

    /// Maxine Reys, Sarah Anthony, Militza Gorbatchevsky et Thomas Mardell

    Créé dans le cadre du Festi’Tarbes « Terrain Vague », septembre 2019

3 casse-cou peu expérimentés explorent les processus de la chute et découvrent les vertiges de l’adrénaline en déployant des cascades de plus en plus spectaculaires…

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PRENDRE UN RISQUE

Course de mob’ est une commande : 8 jours de répétitions, 3 comédien·ne·s, 1 mécanicienne, 7 mobylettes à moitié fonctionnelles, voilà les contraintes de départ. À partir de ces données, nous avons exploré les possibilités des mobylettes ; nous les avons cassées, démontées, enregistrées, nous nous sommes blessés, elles nous ont échappées, on a survécu.

Dans un processus de répétition, il y a beaucoup de ratés. Des tentatives qui n’aboutissent pas. D’ailleurs, on nous a souvent dit que l’important n’était pas de réussir, mais de rater mieux.

Course de mob’ est une mise en abîme de ce processus : chuter, se relever et chuter mieux. Sortir de sa zone de confort, se faire surprendre par le souffle court de son partenaire, sentir l’excitation du danger.

Bref, prendre un risque. Dans ce que ça a d’absurde, de nécessaire et de joyeux.

Dans Course de mob’, les comédien-ne-s deviennent des cascadeur-se-s délirant-e-s qui expérimentent sous les yeux du public différentes façon de prendre un risque.