La révolution du plancton

Spectacle sous-marin pour ralentir les effrénés et sauver les nouveaux futurs

/// Audrey Bersier et Maxine Reys

Création pour la Nuit des Musées, Musée d’Histoire Naturelle de Neuchâtel (mai 2019)

Infiltration vivante dans les interstices du Musée — 

Un virus se propage

 » Il y a un virus qui détruit la planète. Ça vient petit à petit, on ne le voit pas très bien au début et puis après, elle meurt…  » nous a raconté Joey, un enfant de 10 ans.

Alors on a joué les virus, on s’est infiltrés dans ce Musée qui raconte la vie des organismes terrestres. Avec la puissance et la fragilité de l’enfance, nous avons proposé une échappée, une façon de dépasser le constat d’un monde qui fond à petit feu pour proposer de nouveaux modes d’être et d’interaction…

 

Errer comme les raies mentales

Avec les seize enfants de la classe 7FR331, nous avons imaginé un spectacle dans lequel nous donnons voix au plancton, organisme méconnu, essentiel à notre écosystème et un brin onirique… 

Les enfants ont construit eux-même leur costume en réfléchissant aux capacités imaginaires qu’ils aimeraient pouvoir développer (communiquer sans mot, lire dans les pensées, voler…) Après avoir fait un travail d’écriture dans lequel ils adressent leurs voeux à leur moi-du-futur, ils réalisent sur scène les bruitages du spectacle et font ainsi vivre le plancton — organisme sous-marin qui se laisse porter par le mouvement des vagues.

C’est alors un monde nouveau qu’ils se mettent à imaginer : un monde où il y aurait plein de couleurs, où l’on pourrait lire les émotions des gens de façon beaucoup plus immédiate, où l’on se déplacerait tout le temps en patins à roulettes. 

 

Conception, réalisation :

     les élèves de la classe 7FR331, Audrey Bersier, Maxine Reys

Collaboration : Nathalie Grossenbacher

Alexandre Frager, Romain Macagnino

Production : Pintozor Prod.

Co-production : Ecole du Crêt-du-Chêne, Fondation Casino de

Neuchâtel, Loterie Romande, Fondation Sandoz.